Avec notre correspondante à Bruxelles, Joana Hostein
Aussi au départ, c’est le prix du carburant qui a poussé les gens dans la rue, sur les ronds-points devant les raffineries de pétrole. Et aujourd’hui pour la deuxième fois dans les rues de Bruxelles. Mais les revendications des « gilets jaunes » sont beaucoup plus larges : davantage de pouvoirs d’achat, plus de justice sociale et fiscale.
« Il faut prendre aux riches pour donner aux pauvres » nous disait une infirmière, gilet jaune sur le dos. « Nous sommes trop taxés » sur le gaz, l’électricité, sur les biens de première nécessité, scandent les manifestants.
Et le geste du Premier ministre belge, Charles Michel, qui a annoncé hier vendredi le gel de l’indexation du prix de l’essence l’année prochaine n’a pas calmé la colère des « gilets jaunes ».
Les forces de l’ordre avaient revu leur dispositif à la hausse après la manifestation de vendredi.
► à suivre: [Direct] «Gilets jaunes», acte IV: points de tension et premiers heurts à Paris