L'ancien gouverneur de Californie, Arnold Shwarzenegger, était l'invité surprise de la COP24 en Pologne. Il a qualifié les énergies fossiles de « mal absolu ». Mais il a surtout rappelé que, si Donald Trump s'était retiré de l'accord de Paris, ça n'était pas le cas de tous aux Etats-Unis : « Si vous regardez au-delà de Washington, vous verrez qu'il y a des Etats et des villes avec des gouvernements locaux, qui contrôlent 70% de nos émissions de gaz. Et vous verrez le travail extraordinaire qui est fait au niveau local aux Etats-Unis. Les Etats et les villes sont toujours dans l'accord de Paris. »
Initiatives individuelles à l'honneur
Ces initiatives locales mais aussi individuelles étaient d'ailleurs à l'honneur lors de cette deuxième journée de la COP24. De son côté, le journaliste et scientifique britannique David Attenborough n'était pas seulement venu annoncer le pire : « Actuellement, nous faisons face à un désastre causé par l'homme à l'échelle mondiale. La plus grande menace depuis des millénaires : le changement climatique. Si nous n'agissons pas, l'effondrement de nos civilisations et l'extinction d'une grande partie de la nature sont proches. »
« La place du peuple »
Il a présenté à Katowice l'initiative intitulée « La place du peuple » pour que chaque citoyen du monde entier prenne part à la COP24 et s'inscrive également à la messagerie Facebook interactive de l'ONU, « actnow.bot », afin de montrer aux dirigeants du monde que les citoyens sont conscients qu'ils ont également un rôle à jouer.