Si l'information se confirme, ce serait une avancée importante dans les négociations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.
Il s'agit de l'un des points de friction entre les deux parties, chacun voulant préserver ses intérêts économiques et financiers, avec en toile de fond côté britannique, d’une part les pro-Brexit souhaitant une coupure nette entre Londres et Bruxelles, et d’autre part les pro-européens souhaitant conserver l’accès au marché unique.
Problème : « l'article n'est pas exact », a réagi auprès de l'agence Reuters, sous couvert d'anonymat, un responsable de l'UE au fait des négociations. Et côté londonien, le porte-parole du 10 Downing Street a déclaré que ces informations relevaient de la spéculation, ajoutant que les négociations se poursuivaient.
L'accord permettrait un régime d’équivalence élargi, une sorte de « reconnaissance mutuelle » où Londres et Bruxelles auraient réciproquement reconnu leurs règles financières pour permettre un large accès à leurs marchés respectifs. Cela se rapproche de ce que le secteur financier britannique souhaitait, analyse notre correspondante dans la capitale du Royaume-Uni, Marina Daras.
Le gouvernement britannique avait annoncé mercredi qu’il était très proche de trouver un accord global sur le Brexit, et qu'il espérait pouvoir finaliser cela d’ici le 21 novembre.
Si cela s'avérait être acté pour ce qui concerne les marchés financiers, avec seulement 149 jours restants avant la sortie officielle du Royaume-Uni de l’UE, des points importants demeurent néanmoins à régler, notamment le problème de la frontière avec l’Irlande du Nord.