Avec notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota
« Chacun doit se préparer à la possibilité d'un Brexit chaotique, sans accord », a déclaré Jeremy Hunt en déplacement à Helsinki. Le ministre britannique des Affaires étrangères a ajouté : « Mais ce n'est pas ce que chacun d'entre nous souhaite. Nous devons voir un changement dans l'attitude de la Commission ». Il assure que le gouvernement britannique a pour sa part fait tout ce qu'il pouvait.
La Commission européenne a prévenu dans un communiqué le mois dernier : si l'accord de retrait n'est pas ratifié avant le 30 mars 2019, il n'y aura pas de période de transition. Ce sera la rupture brutale.
La Première ministre, Theresa May, et les membres de son gouvernement ont effectué un tour d'Europe ces dernières semaines pour s'adresser directement aux dirigeants, face à ce que le ministre britannique du Commerce a appelé l'intransigeance du négociateur Michel Barnier. Celui-ci ne sera pas présent à Bruxelles jeudi pour les « discussions techniques ».
Theresa May a affirmé toujours croire en la possibilité d'un bon accord avec les Européens tout en répétant qu'une absence d'accord serait toutefois préférable à un mauvais compromis.
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