Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Avant son départ pour le Canada, Giuseppe Conte a déclaré : « La première chose pour l’Italie sera de se faire connaître et la seconde de se faire respecter».
Mais le nouveau gouvernement italien, fier de se revendiquer populiste, entend mettre en œuvre un programme très anti-austérité et donc susceptible d’inquiéter ses partenaires.
De même que certains projets font un peu frémir. Parmi ces derniers, les mesures drastiques contre les migrants économiques. Ou encore le renforcement de la loi sur la légitime défense. On a d’ailleurs observé la plus grande préoccupation parmi les députés de centre gauche.
Le chef de groupe du Parti démocrate, Graziano Del Rio, a vivement conseillé à Giuseppe Conte d’étudier ses dossiers et de « ne pas être seulement l’homme de paille des vice-présidents du Conseil », Matteo Salvini leader de la Ligue et Luigi Di Maio chef politique du Mouvement 5 étoiles ; tous deux très ouverts à La Russie de Vladimir Poutine.