Quitte ou double. Pablo Iglesias et sa compagne remettent leur mandat entre les mains des adhérents. S'ils nous ordonnent de démissionner, nous démissionnerons, promet le patron de Podemos. Les deux dirigeants, surpris par la polémique, reconnaissent qu'un débat s'est ouvert sur leur crédibilité et leur honnêteté.
« Nous considérons que nous sommes cohérents et responsables, se défend Irene Montero, par notre manière de vivre, par le travail que nous réalisons, et grâce au code d'éthique de Podemos. Mais si quelqu'un croit que nous avons quelque chose à nous reprocher, que nous ne sommes plus crédibles, responsables, honnêtes, ce n'est pas à nous d'en juger, mais aux membres de Podemos, aux adhérents et aux adhérentes, à ceux qui nous ont confié nos responsabilités, c'est à eux d'en décider. »
Le scrutin doit se tenir la semaine prochaine et lundi 21 mai des précisions seront apportées sur l'organisation du référendum lors d'une conférence de presse.
En attendant, Pablo Iglesias et Irene Montero dénoncent l'attitude de la presse people et des paparazzis qui ont, disent-ils, franchi les limites de l'intimité. Impossible de promener leur chien ou d'aller chez le médecin sans être mitraillés par les photographes. Exactement ce que le couple voulait éviter en achetant cette maison (270 m² et 600 000 € achetée avec un crédit sur trente ans) en banlieue, à quelque 40 km du centre de la capitale.