Depuis le retrait des troupes de l'Otan en Afghanistan en 2015, la vie de centaines d'interprètes afghans qui ont coopéré avec les troupes occidentales est en danger. Menacés de mort pour trahison, un grand nombre d'anciens auxiliaires des armées ont entamé des procédures de relocalisation. Le Royaume-Uni a accueilli environ 400 d'entre eux.
« Nous avons toujours été très clairs là-dessus, a déclaré le ministre de la Défense Gavin Williamson, le Royaume-Uni s'est engagé à accueillir les interprètes et leur famille, dorénavant ils pourront rester ici gratuitement. »
En clair, plus de 150 interprètes qui avaient obtenu un séjour de cinq ans en Grande-Bretagne devaient jusqu’alors payer une taxe de 2 700 euros pour obtenir un séjour permanent. Cette taxe est désormais supprimée.
Une politique d'accueil qui diverge de celle de la France. On estime à plus de 700 le nombre d'interprètes, ouvriers ou cuisiniers qui ont travaillé avec les troupes françaises entre 2002 et 2012. Depuis 2013, la France a accepté 173 dossiers de relocalisation, dont 152 demandes ont été déboutées.