Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet
L'un des axes majeurs de la proposition de la Commission européenne est de lutter contre les réticences à l'égard des vaccins en mettant sur pied un portail européen d'information, en montant une coalition de professionnels de la santé et d'associations pour lutter contre les idées reçues et en formant les professionnels de santé à faire face aux réticences.
Le commissaire européen à la Santé, Vytenis Andriukaitis, médecin de son état, considère que la vaccination est l'une des plus grandes réussites de notre époque.
« Il n'y a pas de vaccin contre la désinformation, dit-il. Les vaccins fonctionnent, c'est aussi simple que ça. Ce n'est pas une question d'opinion, c'est un fait, de même que la terre tourne autour du soleil. Quand nous vaccinons nos enfants, nous leur offrons l'immunité et nous l'offrons aussi aux autres : comme les maladies infectieuses ne s'arrêtent pas aux frontières, la faiblesse de l'immunisation dans un Etat membre peut faire courir un risque à la santé et à la sécurité de citoyens à travers l'Union. »
La Commission propose de réfléchir à des plans de vaccination avec l'objectif de 95% de personnes vaccinées contre la rougeole d'ici 2020. Il pourrait aussi y avoir une carte de vaccination européenne voire un accord entre pays pour des âges et des dosages communs pour les vaccins.
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