Avec notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette
Il y avait des doutes sur la participation du Bon Parti aux élections de juin prochain, mais la formation de l'ancienne ministre de l'Intérieur Meral Aksener va finalement pouvoir présenter des candidats aux élections législatives.
Pour s'assurer que la commission électorale n'allait pas rejeter la demande, quinze députés du principal parti d'opposition, le CHP, ont changé d'allégeance dimanche, devenant membres du Bon Parti. Celui-ci forme donc maintenant un groupe parlementaire officiel et peut ainsi automatiquement participer au scrutin.
C'est le premier geste qui indique qu'une partie de l'opposition entend s'allier pour défaire Recep Tayyip Erdogan. En ce qui concerne le scrutin présidentiel qui aura lieu le même jour, le CHP et le Bon Parti devraient présenter chacun un candidat, mais avec un objectif : forcer la tenue d'un second tour contre l'actuel président turc et rassembler l'ensemble de l'opposition derrière un candidat unique.