Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet
C’est pour l’instant une décision de principe car on ne connaît pas encore le nombre de soldats alliés qui seront envoyés en Irak, mais on affirme ici qu’ils devraient être quelques centaines et être basés de manière permanente dans le pays, c’est-à-dire pour des missions de plusieurs mois avec mise en place d’une relève par rotation.
Outre les mines et explosifs, ils devraient se concentrer sur des domaines tels que la formation des officiers et sous-officiers irakiens, sur la logistique ou la médecine militaire par exemple.
Ce net renforcement de l’action de l’Otan en Irak constitue évidemment une décision politique destinée à satisfaire les Etats-Unis mais les alliés, en particulier européens, ont bien insisté sur le fait qu’il ne sera pas question d’envoyer des combattants ni même des formateurs pour encadrer des unités combattantes.
Pour le secrétaire général de l’Otan, la leçon à tirer de l’Irak est que le départ des troupes américaines du pays en 2011 a été prématuré. Mais pour l’essentiel des alliés, il est hors de question de mettre le doigt dans un engrenage qui pourrait mener comme en Afghanistan à un enlisement des armées de l’Alliance atlantique.