Avec notre correspondant à Moscou, Daniel Vallot
C’est sans doute la première fois depuis que le scandale a éclaté, qu’une décision penche en la faveur des athlètes russes. A Moscou, les autorités n’ont pas boudé leur plaisir et ont multiplié les déclarations triomphalistes.
Pour le vice-Premier ministre Vitali Mutko, lui-même impliqué dans le scandale du dopage russe, le verdict du Tribunal arbitral du sport démontre « qu’il n’y a eu aucun système, aucune manipulation durant les Jeux de Sotchi ».
Désormais, la bataille va porter sur la participation des 28 athlètes réhabilités par le Tribunal aux Jeux de Pyeongchang. Pour les autorités russes, il paraît évident que le CIO va devoir accepter leur participation.
Mais le Comité international olympique ne l’entend pas de cette oreille. « Ne pas être sanctionné ne confère pas le privilège d’une invitation », a réagi l’instance olympique.
Contacté par RFI, l’avocat des athlètes russes affirme que toutes les options sont envisagées, y compris les options juridiques, pour contraindre le CIO à autoriser la participation des 28 sportifs blanchis par le Tribunal.