Immigration, investissements: l’Italie attend beaucoup du sommet UA-UE

Avant le sommet UA-UE en Côte d'Ivoire, le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni, a effectué trois visites officielles : en Tunisie, en Angola et au Ghana. Précédant de peu Emmanuel Macron qui s'est rendu ce mardi au Burkina Faso et s'envolera vers le Ghana, après Abidjan. Rome et Paris expriment une même conviction : « L'Afrique est le futur qui doit se construire avec les Africains. » Mais l'Italie tient aussi particulièrement à faire entendre sa voix sur les questions migratoires et de sécurité.

Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir

Le sommet d'Abidjan se concentrera sur les opportunités à créer pour les moins de 25 ans, qui représentent 60% de la population en Afrique. Et, selon les déclarations du président du Conseil italien, c'est un défi majeur pour l'Europe. Mais « plus particulièrement pour Rome. […] A la fois pour des raisons historiques et géographiques. »

Autre thème crucial pour Rome : l'immigration. Sachant que les principaux pays de départ vers l'Italie, via la Libye, sont le Nigéria, la Guinée et la Côte d'Ivoire.

Combattants sur le retour

Sujet d'autant plus brûlant que les flux reprennent et que les conditions de détention des migrants en Libye sont inacceptables. L'Italie va aussi insister sur la sécurité.

Sur ce point, le ministre de l'Intérieur, Marco Minniti, a affirmé, mardi, que « des milliers de combattants nord-africains et européens pourraient passer par la Libye pour leur retour en Europe ».

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