Avec notre correspondant à Moscou, Daniel Vallot
Il aura fallu près de deux mois pour que la Russie reconnaisse officiellement les informations données par plusieurs instituts de surveillance européens. Selon les données relevées par l'agence météorologique Rosguidromet, des concentrations élevées de Ruthénium-106 ont été détectées, à la fin du mois de septembre, dans une zone située au sud de l'Oural.
Parmi les stations ayant enregistré les plus fortes doses, celle d'Arguaïach, située non loin d'un site de traitement de déchets nucléaires.
Aucun danger pour la santé
L'organisation Greenpeace ayant réclamé une enquête sur un éventuel incident nucléaire, le groupe Rosatom a répondu qu'aucune panne n'avait été enregistrée sur ses installations. Depuis ce lundi 20 novembre, la plupart des institutions russes concernées par le sujet insistent sur le fait que les quantités détectées ne présentent selon elles aucun danger pour la santé.
« En ce qui concerne la source de la pollution, pourquoi la chercher s'il n'y a pas de danger ? » s'interroge aujourd'hui le directeur de l'agence chargée de surveiller la qualité de l'air en Russie.