Avec notre envoyée spéciale à Bonn, Christine Siebert
C’est Angela Merkel, hôtesse de la rencontre, qui doit prendre la parole en premier ce mercredi 15 novembre, suivie par Emmanuel Macron. Leurs discours vont être surveillés de près de part et d'autre du Rhin par les ONG, qui ont adressé une lettre ouverte au couple franco-allemand, leur demandant de mettre la transition vers une société zéro carbone au cœur de leur coopération.
C’est mal parti du côté de Berlin, puisque la chancelière allemande ne s’engage pas concrètement sur la fin du charbon. Or, il faudrait que tous les pays accélèrent leurs efforts de réduction d’émission, sous peine qu’il soit impossible de sauver le climat.
Les Etats n’investissent pas assez
Les pays en voie de développement, entre autres, vont aussi suivre avec attention les annonces financières des pays riches. Des engagements pour l’instant très loin des 100 milliards de dollars par an prévus à partir de 2020 par l’accord de Paris. D’autant que le retrait américain annoncé de l’accord sur le climat n’arrange pas les choses.
Ce retrait ne sera effectif qu'en 2020 aussi plusieurs représentants des Etats-Unis sont annoncés à la tribune, ce mercredi et jeudi. Thomas Shannon, sous-secrétaire d'Etat aux Affaires politiques, dont l'intervention était très attendue, rappelé aux Etats-Unis par une «urgence familiale» est remplacé au pied levé par Judith Garber, secrétaire d'Etat adjointe aux Océans et aux Affaires scientifiques et environnementales internationales.
- (Re)lisez notre infographie : des objectifs climatiques difficiles à tenir