M. Erdogan, dont la dernière visite remontait à janvier 2015, est arrivé en fin de matinée accompagné d'une forte délégation. Il doit rencontrer son homologue iranien, Hassan Rohani, ainsi que le guide suprême de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei.
Des réunions consacrées à la coopération économique, commerciale et stratégique entre l'Iran et la Turquie sont également prévues, notamment en vue d'atteindre l'objectif commun d'un triplement des échanges commerciaux, à 30 milliards de dollars, en 2018.
M. Erdogan a été précédé par le chef d'état-major turc, le général d'armée Hulusi Akar, à Téhéran depuis dimanche.
La République islamique a saisi cette occasion pour rappeler l'opposition commune de la Turquie et de l'Iran au référendum d'autodétermination tenu le 25 septembre au Kurdistan irakien, qui s'est traduit par une victoire écrasante du « oui ».
Dialogue sur le Kurdistan
Sur la question irakienne et sur le conflit syrien, la Turquie et l'Iran, qui comptent tous deux une forte minorité kurde, répètent depuis des semaines leur opposition à tout éclatement de l'Irak et la Syrie et à toute modification des frontières.
Les deux pays voisins ont multiplié les menaces de représailles envers les autorités du Kurdistan irakien.
Les relations turco-iraniennes apparaissent nettement meilleures qu'elles ne l'étaient lors de la dernière visite de M. Erdogan en janvier 2015.
(avec AFP)