Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Sur les 40 000 demandeurs d’asile qui devaient pouvoir bénéficier du système de répartition, moins de 9 000 ont quitté l’Italie depuis le mois d’octobre 2015. Parmi eux, on compte essentiellement des Erythréens et des Syriens.
Bruxelles a bien assuré que « toutes les personnes arrivées en Grèce ou en Italie, avant la date limite du 26 septembre, peuvent être éligibles du programme de relocalisation ». Mais d’après les données du ministère l’Intérieur, Rome aura du mal à faire partager le fardeau selon les accords de 2015.
Actuellement, 2 450 réfugiés attendent d’être transférés. Tandis que 5 687 personnes n’ont pas encore obtenu le feu vert définitif, soit de l’Etat italien en raison des lenteurs bureaucratiques, soit d’un pays d’accueil ; sachant que les réticences sont particulièrement fortes en Europe de l’Est. Et que d’autres pays, comme l’Espagne et la Belgique, n’ont pas brillé par leur sens de la solidarité.
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