Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
Dès la première question d'un jeune de 18 ans qui votera pour la première fois le 24 septembre, le sujet est évoqué. Ce futur électeur veut être rassuré : une limite maximum de réfugiés prônée par les alliés bavarois d'Angela Merkel, la CSU, est-elle possible ? La chancelière se répète : « Non, j'y suis opposée. Il n'en est pas question. »
Alors qu'un parti d'extrême-droite s'apprête à entrer au Parlement allemand pour la première fois depuis la guerre, les voix critiques de la politique migratoire de la chancelière ne pouvaient pas manquer.
Etre « fiers » de l'accueil des migrants
Un participant est inquiet et se demande si son pays dans les décennies à venir ne va pas être envahi par les étrangers dont l'accueil se ferait au détriment des Allemands « de souche ». Réponse de la chancelière : « Nous n'avons coupé aucune prestation sociale. Au contraire, elles ont été augmentées. L'année 2015, avec l'arrivée de nombreux migrants, ne se répètera pas. Il s'agissait d'une situation humanitaire d'urgence et je trouve que nous pouvons en être fiers. »
Un étudiant d'origine iranienne bien intégré regrette que depuis deux ans, certains le regardent de travers voyant en lui un terroriste en puissance. Angela Merkel propose aux deux intervenants de dialoguer ensemble après l'émission.