Avec notre correspondant à Kiev, Stéphane Siohan
La visite de Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan), ce lundi à Kiev, était destinée à marquer les vingt ans du premier partenariat stratégique entre l’Ukraine et l’Otan. Durant cette période, les troupes de Kiev ont participé à des opérations de l’Otan, notamment en Afghanistan et au Kosovo, tandis que des manœuvres conjointes se sont tenues régulièrement à l’ouest de l’Ukraine.
Seulement aujourd’hui, l’Ukraine est en guerre avec la Russie en arrière-plan, et le 7 juin 2017, le Parlement de Kiev a fait de l’adhésion à l’Otan l’objectif prioritaire de la politique étrangère de l’Ukraine.
Eradiquer la corruption avant toute adhésion
Mais lundi, plus que l’adhésion, Jens Stoltenberg a surtout parlé de partenariat. « Nous croyons qu’une Ukraine indépendante, souveraine et stable, fermement attachée à la démocratie et à l’Etat de droit, est une des clés de la sécurité euro-atlantique. Donc nous souhaitons continuer à renforcer notre partenariat et notre amitié avec l’Ukraine », a-t-il déclaré.
Il y a quatre ans, 16 % des Ukrainiens souhaitaient rejoindre l’Otan. Désormais, ils sont 54 %. Mais Jens Stoltenberg a prévenu les députés ukrainiens : « Réformez le pays et combattez la corruption », avant même le début de toute discussion.