« Nous aurons presque certainement besoin d'une période d'adaptation, en étant hors de l'Union douanière de l'union, mais avec le maintien des arrangements douaniers actuels, jusqu'à ce que s'appliquent de nouveaux arrangements à long terme. »
Le ministre britannique des Finances, Philip Hammond, a ainsi présenté sa vision des négociations sur le Brexit, tout en soulignant, devant un parterre de financiers et en présence du gouverneur de la Banque d'Angleterre, que le Royaume-Uni aura tout intérêt à conserver de solides relations commerciales avec les marchés européens, au-delà de la date du divorce effectif, qui aura lieu sans doute d'ici le 29 mars 2019.
Vers un durcissement
Et Philip Hammond de faire remarquer que malgré un coup d'envoi « positif » des discussions entre le négociateur britannique David Davis et celui désigné par la Commission européenne, Michel Barnier, les choses allaient nécessairement se durcir entre les deux parties.
Par ailleurs Philip Hammond a déclaré que son pays souhaitait rester ouvert à l'immigration de salariés qualifiés et compétents, et sur ce point aussi il semble se faire le porte-voix du patronat britannique, qui veut remettre l'économie au cœur des débats sur le Brexit, en profitant de l'affaiblissement de Theresa May et des partisans d'un « Brexit dur ».