Avec notre bureau de Bruxelles,
Durant les trente heures environ de la présence de Donald Trump à Bruxelles, la ville est sous haute surveillance même si le ministre de l’Intérieur n’a pas jugé nécessaire de relever le niveau de la menace qui reste à trois sur une échelle de quatre. Le dispositif de sécurité est quasiment au maximum, ce qui a d’ailleurs fait dire aux syndicats de police que cette visite du président des Etats-Unis puisait excessivement dans le personnel actif et les réservistes de la police fédérale belge.
Outre les militaires en patrouille depuis les attentats, plus de quatre mille policiers fédéraux ont été mobilisés avec le déploiement de tous les moyens lourds de la police, des hélicoptères, des unités d’intervention en alerte, des brigades canines, de la police montée et même des aigles entraînés à chasser les drones.
Des quartiers entiers de Bruxelles sont bouclés depuis mercredi après-midi avec les rues barrées par des blocs de béton et le resteront jusqu’au départ de Donald Trump et toutes les artères avoisinant son trajet sont interdites d’accès avant et après ses déplacements.
La manifestation contre sa présence a été sévèrement encadrée par les forces de l’ordre et les autorités ont même été jusqu’à interdire aux partisans du président turc Reçep Tayyip Erdogan de venir manifester leur soutien.