En Afrique, l'homosexualité est passible de peine de mort dans deux pays, au Soudan et en Mauritanie. Les exécutions sont aussi fréquentes dans des Etats qui appliquent la loi islamique (la charia), comme en Iran.
Le Liban est considéré comme plus tolérant à l'égard de l'homosexualité en comparaison à d'autres pays arabes. Mais la police libanaise mène régulièrement des descentes dans les boîtes de nuit et autres lieux fréquentés par les LBGT. Les relations sexuelles « contre nature » sont illégales et les peines peuvent aller jusqu'à un an de prison.
Soixante-treize pays dans le monde condamnent en justice les relations homosexuelles, selon le rapport de l'association gay et lesbienne Internationale. Un chiffre en baisse, ils étaient 93 il y a 2 ans.
En Tchétchénie, la répression s'accroît sur les homosexuels. Des associations accusent les autorités de génocide anti-gay. La réponse du président Kadyrov est cinglante : les gays « n'existent pas » en Tchétchénie. L'Ukraine est un pays où l'homophobie reste très ancrée.
Il y a cependant plus en plus de pays qui légalisent le mariage gay. La Finlande en est le dernier exemple. Elle a rejoint le club des 22 pays qui reconnaissent l'union de personne de même sexe, dont la France fait partie depuis 2013.
Mais la reconnaissance légale de leurs droits n'est pas synonyme de tranquillité pour les homosexuels. En effet, selon l'association SOS Homophobie, les actes anti-gays progressent de 20% depuis l'an dernier en France.
→ A écouter aussi : Journée internationale contre l'homophobie : le combat impossible des ONG ? (7 milliards de voisins)