Avec notre correspondante à Londres, Marina Daras
Boris Johnson ne rencontrera pas le ministre des Affaires étrangères russe lundi. Cette réunion, qui devait être la première réunion de ce genre depuis 2012, avait un aspect très symbolique. Mais Boris Johnson ne compte pas rester de marbre devant le soutien inexorable de Poutine au régime syrien, et ce malgré les soupçons d'attaque à l'arme chimique sur les populations syriennes.
Le gouvernement britannique a confirmé que Boris Johnson préférait rejoindre le rassemblement des ministres des Affaires étrangères du G7 qui aura lieu lundi en Italie pour faciliter une action commune et discuter du cas syrien.
Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a, quant à lui, maintenu sa réunion avec Sergueï Lavrov, le responsable de la diplomatie étrangère russe, prévue juste après le G7.
Boris Johnson n'en est pas à sa première révolte contre la Russie. En octobre dernier, il appelait les Britanniques à manifester devant l'ambassade russe pour protester contre les frappes sur la ville syrienne d'Alep. Il avait même demandé à ce que les responsables de ces frappes meurtrières comparaissent devant la Cour pénale internationale (CPI). Un soufflet qui avait provoqué la réaction de Moscou, accusant Boris Johnson d'« hystérie russophobe ».