Andrzej Byrt est loin d’être le seul ambassadeur de Pologne rappelé au pays depuis l’arrivée du parti de Jaroslaw Kaczynski au pouvoir en octobre 2015. « Grosso modo, une bonne trentaine de personnes ont été révoquées [en raison de] la mise en doute de leurs qualités, soit de leur curriculum vitae, soit d’autres arguments qui ont été pris en considération », explique Andrzej Byrt.
Il veut croire que les changements en cours permettront à la Pologne de rester un membre important et actif de l’Union européenne et de l’Alliance atlantique. Il affirme : « La Pologne, celle d’aujourd’hui, est en faveur de ces organisations. Ce n’est pas un changement qui nie notre présence dans ces organisations. Mais les nouvelles autorités veulent avoir, sur ces postes, les gens qui sont les leurs. Je comprends, c’est une forme de changement, alors ce changement est en train d’être réalisé. »
L’ancien ambassadeur de Pologne en France ne semble donc pas trop inquiet. La Commission européenne, elle, l’est beaucoup plus. Elle vient de passer à la deuxième étape de vérification du fonctionnement de l’Etat de droit en Pologne.