avec notre envoyée spéciale à Londres, Béatrice Léveillé
Il a été le premier député à réagir au succès de cette pétition. « Réveillez-vous, nous pouvons arrêter cette folie et mettre fin à ce cauchemar avec un vote au Parlement !» a lancé sur les réseaux sociaux cet ancien ministre travailliste et député de Londres.
Une injonction qui a provoqué de vives réactions. Une manœuvre anti-démocratique selon les partisans du Brexit. Nigel Farage, le dirigeant du parti xénophobe UKIP, se félicite de cet appel qui va encourager plus d'électeurs travaillistes à voter pour UKIP selon lui, mais David Lammy recueille aussi de nombreux soutiens et le nombre de pétitionnaires sur la pétition en ligne sur la page internet du Parlement a dépassé la barre des trois millions ce dimanche.
Le Premier ministre David Cameron, en démissionnant et en annonçant qu’il laissait à son successeur le soin d’activer l’article 50 qui lance la procédure de divorce avec l’Union européenne, laisse la porte ouverte à toutes les initiatives et à toutes les spéculations d’autant que les partisans du brexit sont de plus en plus nombreux à regretter ouvertement leur vote.
Un référendum à une simple majorité est-il suffisant pour prendre une décision d’une telle importance ? La question aurait du être posée avant l’organisation de ce référendum dont les conséquences commencent déjà à se faire sentir.