Avec notre bureau de Bruxelles,
Françoise Schepmans, la bourgmestre de Molenbeek a fixé le principal objectif de cette réunion : expliquer ce qui est fait en matière de lutte contre le terrorisme à Molenbeek, d'où était originaire une grande partie des assaillants des attentats de Paris.
« Nous voulons aujourd’hui assécher le terreau du radicalisme dans cette commune. Et évidemment le souhait que nous avons, c’est qu’il y ait une meilleure collaboration entre nos pays. Je pense qu’il sera aussi intéressant pour la commission d’enquête belge d’avoir cette possibilité de rencontrer des interlocuteurs en France », a déclaré la maire belge.
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Pour éviter de passer pour les donneurs de leçons, les membres de la commission d'enquête française ont accepté de prolonger cette collaboration. « Nous sommes animés par un esprit de solidarité. Ce qui se passe ou qui a pu se passer ici à Molenbeek, nous savons, peut se produire ailleurs et notamment dans notre pays », s’est exprimé Georges Fenech.
Le président de cette commission a poursuivi : « Le temps que nous avons passé ici a été trop court. Ce que nous pouvons vous promettre Madame, c’est de revenir et de vous accueillir aussi à Paris pour poursuivre cet échange une fois que nous aurons rendu notre rapport à l’Assemblée nationale. »
La délégation française est désormais en partance pour les Pays-Bas où elle souhaite notamment visiter le tout nouveau Centre européen de lutte contre le terrorisme, inauguré en janvier.