Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
Cette situation sera réglée d'ici 15 jours. C'est ce qu'a indiqué le ministre grec adjoint à l'Immigration. Selon Giannis Mouzalas, le gouvernement entend installer des camps provisoires dans tout le pays. Ils doivent permettre d'abriter entre 2 000 et 3 000 personnes et répondre aux besoins élémentaires des réfugiés.
Ils continuent d'arriver sur les côtes grecques. Entre 1 600 et 3 500 par jour de lundi à vendredi. Des chiffres publiés par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés. C'est donc beaucoup plus que les 580 que veulent laisser passer quotidiennement les pays des Balkans.
Plusieurs manifestations ont eu lieu en signe de protestation, au camp d'Idomeni à la frontière gréco-macédonienne et devant l'ambassade d'Autriche à Athènes. C'était le cas aussi vendredi au Pirée. Logés dans différentes salles d'attente du port, environ 2 000 personnes attendent sur place de pouvoir continuer leur route ou d'être relogés ailleurs. Plus de 20 000 réfugiés se trouveraient actuellement sur le sol grec.