Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
«Les principes de Schengen et de libre circulation au sein de l’Union européenne sont en danger», a déclaré le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères.
« La solution au problème des réfugiés ne pourra pas être trouvée à la frontière d’un pays A et d’un pays B», a assuré de son côté le porte-parole d’Angela Merkel, oubliant un peu vite que l’Allemagne avait réintroduit des contrôles à sa frontière avec l’Autriche en septembre 2015.
Contrairement à ce qu’a décidé la Suède, les contrôles mis en place par le Danemark ne sont pas systématiques. Ils concernent les liaisons terrestres et maritimes depuis l’Allemagne. Le ministre-président de la région limitrophe le Schleswig-Holstein a critiqué des mesures qui risquent de compliquer les déplacements des frontaliers.
L’objectif premier est d’empêcher l’arrivée au Danemark de réfugiés venant d’Allemagne même si leur nombre s’est sensiblement réduit. Plus de 1 000 passages quotidiens ont été un temps enregistrés. Aujourd’hui, leur nombre est depuis retombé entre 100 et 300 personnes par jour d’après le ministère de l’Intérieur allemand.