Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
La mesure la plus contraignante pour les automobilistes italiens, réputés pour raffoler de la vitesse en tous lieux, c'est sans aucun doute l'obligation de rouler plus lentement en ville. Ils devront réduire leur vitesse de 20 km/h. Par exemple, si la limitation était fixée à 30km/h elle passera à 10.
Autre mesure d'urgence : il faudra baisser le chauffage de 2 degrés dans les établissements publics et privés. Concrètement pas plus de 18 degrés. Concernant les transports en commun, en cas de pic de pollution durant sept jours d'affilée, les autobus seront gratuits. Et ceux qui sont obsolètes devront être remplacés par des bus moins polluants, mais aussi plus confortables pour inciter les usagers à les emprunter plus régulièrement.
Pour ces mesures, le gouvernement a débloqué 12 millions d'euros. Il promet également un plan structurel à moyen terme, qui sera doté d'un budget de 405 millions d'euros. Ceci afin de pouvoir mieux affronter le problème de la pollution aux particules fines dans les grandes agglomérations et en toile de fond, les conséquences du changement climatique.