Avec notre envoyée spéciale à Rome, Geneviève Delrue
Certains cardinaux et évêques avaient prévenu : ceux qui s’attendent à des propositions révolutionnaires seront déçus. En effet, le texte voté à la majorité des deux tiers est prudent et porté par le souci d’un compromis entre réformateurs et conservateurs, laissant au pape le soin de trancher.
Les participants ont pris en compte, lors de ce second synode, les différences culturelles pour ne pas reproduire les fortes tensions de l’an passé. Le texte est donc volontairement consensuel et surtout écrit de telle façon qu’il laisse en fait la porte ouverte sans l’exprimer trop brutalement à des évolutions tout en ne touchant pas à la doctrine.
Ainsi certains couples soumis à un travail de discernement sur leur propre histoire pourraient, dans certains cas, être à nouveau admis à communier.
On en saura plus avec la publication du document post-synodal écrit par le pape François qui ne veut pas une Eglise qui juge, mais qui accompagne.