Avec notre envoyé spécial à Nyon, Julien Lagache
C'est un soutien très mesuré qu'a reçu Michel Platini à l'issue de cette longue journée de discussions. Le président de l'UEFA, bien que suspendu, doit avoir le droit de se défendre et de se blanchir, ont estimé à l'unanimité les participants.
Pour ce faire, ils réclament que la procédure à son encontre soit rapide et débouche sur une décision finale incontestable. Si possible d'ici à la mi-novembre c'est à dire bien après la date butoir pour le dépôt des candidatures à la présidence de la FIFA.
D'ailleurs, Michel Platini n'a aucune raison de retirer sa candidature, affirment les membres de l'UEFA. Ils souhaitent que la date de l'élection soit maintenue le 26 février prochain.
L'ex-numéro 10 des Bleus reste donc présumé innocent. Il y a une procédure judiciaire en cours et il faut la respecter : c'est en substance le message qu'a martelé la confédération.
Et aucune information n'a été divulguée sur la somme reçue en 2011 par Michel Platini qui tient à se défendre et qui semble réserver ses arguments pour le tribunal arbitral du sport.
Gianni Infantino, secrétaire général de la FIFA a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a dit et redit que l'ensemble des 54 fédérations maintiennent leur confiance à Michel Platini et veulent attendre que la justice fasse son travail.
« Tout le monde a affiché son soutien à Michel Platini en tant qu'homme pour tout ce qu'il fait en tant président de l'UEFA, tout ce qu'il a apporté au football européen au long de sa carrière. Il y a vraiment eu un entre nous un large accord sur ce point et aussi sur la volonté de ne condamner personne à partir d'articles de presse. En définitive, la vérité sera celle arrêtée par un organisme indépendant et reconnu par toutes les instances sportives, le tribunal arbitral du sport. Et c'est le TAS qui va devoir prendre une décision que j'espère rapide. Le reste, ce n'est que de la spéculation, des opinions, des condamnations sans procès équitable et pour moi ce n'est pas juste ».