Le massacre de Srebrenica, seul épisode des guerres yougoslaves considéré comme «génocidaire» par le TPIY, est absent, ou presque, des manuels et des programmes scolaires bosniens. Que ce soit en Republika Srpska ou en Fédération croato-bosniaque. Vingt ans après Dayton, la Bosnie-Herzégovine peine toujours à regarder son passé en face.
Srebrenica, un « trou » dans les manuels scolaires de Bosnie-Herzégovine
Depuis vingt ans, les Pays-Bas dépensent sans compter pour la reconstruction de Srebrenica. Très affectées par la responsabilité de leurs Casques bleus dans le massacre de 8.000 Bosniaques lors de la prise de l'enclave par les troupes serbes de Ratko Mladić, les autorités néerlandaises tentent de se racheter en euros sonnants et trébuchants. Sans vraiment faire attention à l'utilisation des fonds.
Srebrenica : les Pays-Bas et l'insoutenable fardeau du massacre de 1995
Y a-t-il des points communs entre la tragédie de Srebrenica et le destin des Palestiniens, qui luttent depuis des décennies pour obtenir un État ? Rezeq Namoora, l’ambassadeur de Palestine à Sarajevo a vécu le massacre de Sabra et Chatila, qu’il compare à celui de l’ancienne enclave bosniaque.
Bosnie-Herzégovine : « la tragédie de Srebrenica, c'est celle que vivent les Palestiniens depuis 70 ans »
Dimanche 5 juillet, le « non » l’emportait en Grèce. « Le mandat que vous me donnez n'appelle pas à une cassure avec l'Europe, mais me rend plus fort pour négocier », a tweeté le Premier ministre Alexis Tsipras. Peu de temps après, le ministre des Finances, Yanis Varoufakis, démissionnait.
Victoire du non : « une leçon pour la Grèce, pour le monde entier »
Grèce : le ministre des Finances Yanis Varoufakis démissionne
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Grèce : Antonis Samaras occis par le « non »
Et si la Grèce faisait des émules ? Le 1er juillet 2013, une Croatie affaiblie par la crise financière devenait le 28e membre de l'UE. Deux ans plus tard, les « programmes d'aide » européens n'ont pas réussi à sortir le pays de l'ornière. Le chômage augmente, la pauvreté s'est aggravée. Au lendemain du référendum grec contre l'austérité, Zagreb ne peut s'empêcher de lorgner vers Athènes...En Bulgarie, les avis sont plus partagés.
Après le référendum grec : la Croatie et la tentation du « non »
Bulgarie : entre admiration et défiance, Sofia réagit au « non » grec
Depuis le début de l'année, plus de 35 000 migrants venus principalement de Syrie et d'Afghanistan ont demandé l'asile en Serbie, pays de transit vers l'Union européenne. En 2014, ils étaient 16.500 selon les autorités serbes. À Subotica, dans le nord de la Serbie, près de la frontière hongroise, à quelques kilomètres de l’UE, des centaines de migrants, hommes, femmes, enfants, viennent se reposer tous les jours. En pleine canicule, les citoyens serbes se mobilisent pour leur venir en aide.
Serbie : plus de 35 000 demandes d'asile en six mois
Serbie : à Subotica, un après-midi de canicule avec les migrants
Migrants en Serbie : à Preševo, les autorités sont totalement débordées
« Des milliers de réfugiés, demandeurs d’asile et migrants – dont des enfants – qui effectuent un voyage dangereux à travers les Balkans sont victimes de violences et d’extorsion de la part des autorités et de bandes criminelles. Ils sont honteusement abandonnés par l’Union européenne (UE), dont le système d’asile et de migration défaillant les piège, sans aucune protection, en Serbie et en Macédoine », écrit Amnesty International dans un nouveau rapport.
Amnesty International : les migrants piégés dans le no man’s land des Balkans
L’adhésion de la Serbie à l’UE ? Mais à quelle UE ? Pour le Premier ministre Aleksandar Vučić (SNS), l’« Europe » imaginaire ou institutionnelle sert avant tout à donner son blanc-seing à des réformes néolibérales. Comme seule alternative, les euro-sceptiques lui opposent la Russie et l’intégration « euro-asiatique », au nom de prétendues « affinités » culturelles. Mais toute amitié a un prix. Et, entre Bruxelles et Moscou, Belgrade reste finalement toujours à la périphérie.
Serbie : Bruxelles ou Moscou, une fausse alternative
Dragan Vasiljković, alias Captain Dragan, est arrivé à Zagreb jeudi 9 juillet depuis l'Australie d'où il a finalement été extradé après une longue procédure. Il a été transféré à Split où il sera jugé pour avoir commis des crimes contre la population croate lors de la guerre d'indépendance de la Croatie, en 1991-1995.
Crimes de guerre : extradé d'Australie, « captain Dragan » sera jugé en Croatie
Portée par de dynamiques festivals littéraires, toute une génération de jeunes auteurs est en train d'émerger. Olja Savičević, Marko Pogačar ou d'autres encore, la relève de la littérature de l'ancienne Yougoslavie est déjà là.
Culture : ces jeunes auteurs qui dynamitent la scène littéraire croate
En Croatie, État membre de l'UE depuis deux ans, des milliers de personnes handicapées sont toujours enfermées et n'ont pas le droit de prendre des décisions les concernant. Human Rights Watch demande à Zagreb des réformes urgentes, encourageant la communauté à prendre le relais des institutions. Mais le processus traîne en longueur. Reportage.
Droits des handicapés en Croatie : il est urgent d'agir
Après soixante ans d'existence, la frontière qui séparait Gorizia et Nova Gorica est tombée aussi vite qu'elle avait été montée, le 22 décembre 2007. Les habitants des deux villes pouvaient de nouveau circuler en toute liberté. Finie la contrebande, voilà l'Europe. Côté slovène on organisa une grande fête couronnée d'un feu d'artifice géant. Côté italien, on leva des toasts en criant « Vive l'Italie ». Deuxième volet de notre voyage au cœur d’une ville malmenée par l’histoire, à la fois barrière et carrefour.
Slovénie : Nova Gorica-Gorizia, l'histoire d'une ville coupée en deux
Cela faisait un an que la police bosnienne était à ses trousses. Finalement, c'est en Croatie que la belle Slobodanka Tošić a été arrêtée. L'ancienne candidate à Miss Bosnie-Herzégovine est soupçonnée d'appartenir à une vaste organisation criminelle que dirige son compagnon.
La belle, le gangster, les meurtres et les millions : Bonnie & Clyde en Bosnie-Herzégovine
L'Albanie est durement touchée par la crise, mais un secteur se porte bien : celui des centres d'appels. Les entreprises italiennes, séduites par les salaires très bas délocalisent en masse ce type d'activités.
Les centres d'appels sont devenus les premiers employeurs d'Albanie