Le sommet qui s’ouvre ce mercredi à Bruxelles entre les 33 pays membres de la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac) et les 28 pays membres de l’Union européenne est le second du genre. Un précédent avait eu lieu à Santiago du Chili, en 2013.
Seule ombre au tableau diplomatique de cette constellation de dirigeants : les absences de Raul Castro, le chef de l'Etat cubain, de Nicolas Maduro, le président vénézuélien, et de celle de la présidente argentine Cristina Kirchner. Le président français François Hollande, lui, sera bien présent.
Objectif de l'UE : conforter le partenariat économique
La France, à l’image de nombreux autres pays européens, souhaite en effet poursuivre le travail engagé afin de renforcer la présence française en Amérique latine. Il s’agit également de conforter le partenariat stratégique de l’Union européenne avec la Celac dans différents domaines économiques, politiques ou encore coopératifs, notamment en matière d’éducation.
L’Europe reste aujourd’hui le premier investisseur étranger en Amérique du Sud, mais la Chine la rattrape peu à peu, voire l’a déjà dépassé. « Nous avons plus d'investissements dans cette région qu'en Russie, Chine et Inde cumulées », souligne d’ailleurs Federica Mogherini, l’ancienne ministre italienne qui dirige la diplomatie européenne.
Le climat dans le viseur
Le climat sera également au menu des discussions. François Hollande sera d’ailleurs le premier chef d’Etat à prendre la parole sur ce thème. Il souhaite transmettre un message de mobilisation à l’approche de la COP21, la conférence sur le climat qui se tiendra fin 2015 à Paris.
Une réunion en aparté des dirigeants présents est également prévue jeudi matin lors de laquelle il sera notamment question de sécurité. Enfin, l’Union européenne devrait apporter son soutien au processus de paix engagé entre les autorités colombiennes et les FARC, et saluer la normalisation des relations entre Cuba et les Etats-Unis.