Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
Quelques noms figurant dans le nouveau gouvernement Cameron sont bien connus : ainsi George Osborne qui reste ministre des Finances, se voit attribuer en plus la fonction de n°2 du cabinet. Teresa May conserve elle aussi son poste, celui de ministre de l’Intérieur, Philip Hammond reste aux Affaires étrangères et Michael Fallon à la Défense. Ces quatre poids lourds seront les piliers d’un gouvernement que le Premier ministre promet cette fois 100 % conservateur, à la plus grande satisfaction de nombre de ses députés qui s’agaçaient régulièrement des concessions faites à leurs alliés libéraux-démocrates depuis 2010.
David Cameron va passer le week-end à finaliser la composition du reste de son cabinet qu’il présentera lundi. Dans un premier discours devant Downing Street, vendredi, il s’est engagé à gouverner pour « rassembler notre pays, une nation, notre Royaume-Uni ». Il a d’ailleurs confirmé la rapide décentralisation de compétences supplémentaires au Pays de Galles et surtout en Ecosse où la victoire retentissante des nationalistes du SNP va peser sur le nouveau mandat du Premier ministre.
Tout comme la tenue d’un référendum sur l’Europe d’ici deux ans. David Cameron a assuré qu’il ferait campagne pour le maintien dans l’Union s’il réussit à négocier une réforme de son fonctionnement. L’aile eurosceptique de son parti qui mène la charge contre Bruxelles lui a assuré hier qu’il n’aurait pas de pression pour entamer des discussions, en tout cas pas tout de suite…