Fusillades à Copenhague: Paris solidaire du Danemark

Au lendemain des attaques de Copenhague qui ont fait deux morts, le président François Hollande s’est rendu ce dimanche 15 février à l’ambassade du Danemark à Paris pour exprimer la solidarité de la France. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve était, quant à lui, dans la capitale danoise.

A l'ambassade du Danemark à Paris, où il a exprimé la solidarité de la France au peuple danois, le président François Hollande a affirmé que ce sont « les mêmes cibles » qui ont été visées à Copenhague et à Paris début janvier.

«  Ce qui s’est produit hier, c’est ce qui était déjà à l’œuvre en France il y a plus d’un mois, a déclaré le chef de l'Etat. Ce sont les mêmes cibles qui avaient été choisies par le terroriste. D’abord un centre culturel où était débattu de la liberté d’expression. Un cinéaste y a été tué. Puis ensuite des policiers ont été frappés parce qu’ils protégeaient ce lieu, parce qu’ils en protégeaient aussi un autre, une synagogue. Car le même terroriste a voulu attaquer un lieu où des juifs venaient pour prier»

Pour François Hollande, si ce lien entre les deux drames n'est pas la preuve de l'existence d'un réseau, il met en évidence une volonté des terroristes à s'en prendre aux valeurs de liberté et de droit. Des valeurs « que chaque citoyen, quelle que soit sa religion, doit pouvoir trouver », a affirmé le président. « Danemark, France, ce sont aujourd’hui les mêmes nations qui éprouvent les mêmes tristesses, les mêmes malheurs, mais aussi la même volonté pour résister, pour combattre et en fait pour vaincre le terrorisme », a conclu François Hollande.

A Copenhague, où il s’est rendu ce dimanche matin, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a également fait part de sa solidarité avec le peuple danois. Rappelant celle manifestée par le Danemark lors des événements de janvier en France, le ministre de l'Intérieur a tenu à saluer le sang-froid des policiers et des participants au débat au centre culturel de Copenhague visé par la première fusillade. « J’ai vu ce matin la même tristesse que celle que j’avais vu dans les regards terrifiés de Paris au mois de janvier. La même tristesse, le même effroi, la même dignité, le même recueillement et le même chagrin », a déclaré le ministre.

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