Une première version du futur accord a été élaborée lors de la conférence climatique de Lima, la COP20, en décembre dernier. Ce texte, qui a été rédigé pour ne fâcher personne, contient toutes les options demandées par les représentants des pays.
Or certaines de ces options constituent des points de divergence fondamentaux. C’est le cas par exemple, de la question de responsabilités historiques dans les émissions de gaz à effet de serre pour la quantification des efforts de réduction à fournir à partir de 2020. Les pays émergents, comme la Chine ou l’Inde qui sont encore en pleine transition, ne souhaitent pas être soumis aux mêmes contraintes que les pays industrialisés qui ont commencé beaucoup plus tôt qu’eux à émettre des gaz à effet de serre.
La mission des délégués des 195 pays et de l’Union européenne, réunis à Genève, est donc de travailler sur ce texte pour le rendre acceptable par les parties en présence. L’objectif est d’apporter à Paris un accord juridiquement contraignant, susceptible d’être signé, puis ratifié. Dans la mesure où il n’y aura pas de réunion supplémentaire avant mai 2015, les délégués devront rendre leur copie le 13 février.