Avec notre correspondante à Kiev, Caroline Larson
La réunion s'est tenue à huis clos dans l'ancienne résidence du président biélorusse Alexandre Loukachenko, en plein centre de Minsk. Y assistaient l'ex-président ukrainien Leonid Koutchma, l'ambassadeur russe en Ukraine Mikhaïl Zourabov, la représentante de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Heidi Tagliavini et les émissaires des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk.
Au final, plus de cinq heures de pourparlers pour un résultat très décevant. Avant la réunion, un conseiller diplomatique du président ukrainien avait prévenu : « Il ne faut pas s’attendre à des résultats dès mercredi. » Néanmoins, on pouvait espérer au minimum le maintien d'un deuxième round de négociations, initialement prévu ce vendredi 26 décembre.
Il n'en sera rien. Les émissaires des séparatistes ont évoqué en fin de réunion des discussions « difficiles » et qui ont de nouveau mené au point mort. On est loin des négociations politiques au format dit de Normandie, en présence des présidents français, allemand et russe, comme l'avait imaginé le gouvernement ukrainien avant la rencontre.