La petite République de Moldavie a en quelque sorte servi de laboratoire à la politique de sauvegarde de l’influence russe dans les anciennes républiques soviétiques.
Le pays est en pratique amputée d’une partie de son territoire, la Transnistrie pro-russe, depuis déjà 23 ans, tout comme la Géorgie l’est de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud depuis six ans, et l’Ukraine de la Crimée depuis quelques mois.
C’est justement le contexte ukrainien et le peu de succès des partis au pouvoir à améliorer le niveau de vie et à enrayer la corruption qui déterminent le cadre de ces législatives. La classe politique a déçu. Le choix des électeurs ne se fera donc sans doute pas tellement entre tel ou tel des 25 partis en lice, mais plutôt entre l’Union européenne ou la Russie. On estime qu’en général les partis de gauche soutiennent plutôt la Russie, et ceux de droite sont plutôt pro-européens. Les sondages les mettent pratiquement à égalité.