Dans le port de pêche sicilien de Mazara del Vallo, les chalutiers partent pour près d’un mois en haute mer, parfois au large des côtes tunisiennes ou libyennes. Ils se retrouvent alors en première ligne face aux bateaux de migrants qui tentent de rejoindre l’Europe. Et n’hésitent pas à sauver les vivants et à ramener à terre les corps de ceux morts pendant la traversée.
Lorsque les corps ont été ramenés à terre ou retrouvés le long de la frontière, comment les identifier et permettre aux familles de les retrouver ? Dans le nord-est de la Grèce, un médecin légiste se démène pour leur rendre une identité et peut compter sur des relais dans tout le pays pour tenter de retrouver leurs proches.
Episode 3 / Rapatrier les corps. [Cliquez sur le titre pour visualiser l'article]
Lorsque les corps des migrants, qui trouvent la mort aux portes de l’Europe, ont pu être identifiés, il est alors possible d’envisager un rapatriement de ces corps dans leur pays d'origine.
Dans la région de Sidero, dans le nord-est de la Grèce, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière turque, un mufti inhume tous ces corps qui n’ont pas été identifiés dans ce qui est devenu un immense cimetière de migrants.
Episode 5 / Honorer la mémoire des disparus. [Cliquez sur le titre pour visualiser l'article]
Depuis le début de l’année 2014, plus de 100 000 migrants sont arrivés en Europe via Lampedusa. Sur cette petite île italienne de 24 km² au milieu de la Méditerranée, il existe désormais un endroit consacré à leur mémoire, Porto M. Un petit musée où les objets retrouvés sur les plages ou sur les épaves de bateaux s’alignent par centaines.