Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Sans surprise, sans adversaire, Martin Schulz sera donc le candidat des socialistes européens à la succession du conservateur portugais José Manuel Barroso. L’actuel président du Parlement européen a été élu avec 368 voix pour, 2 contre et 34 abstentions. Durant son intervention à Rome, il a déclaré : « Je veux être le premier président de la Commission européenne qui ne soit pas le résultat d’une entente, mais élu démocratiquement par les électeurs européens ».
Rappelant ses origines modestes, Martin Schulz a longuement insisté sur sa volonté de réduire le fossé entre les riches et les pauvres et entre les grands pays et les petits pays. Rappelons que les sociaux-démocrates ont élaboré un programme en dix points pour une nouvelle Europe. Un programme dominé par la question de l’emploi, pour les jeunes en particulier, la relance de l’économie, la lutte contre le dumping social, avec l’instauration de salaire minimum dans les pays de l’Union européenne où celui-ci n’existe pas encore.
Pour le Parti démocrate italien, désormais membre du Parti socialiste européen, Martin Schulz pourra permettre de changer l’Europe avant tout, en la rendant plus sociale.