Avec notre envoyée spéciale à Sotchi, Murielle Pomponne
Les bus qui mènent les touristes de la vallée aux montagnes de Krasnaïa Poliana, ne travaillent pas autant que prévu. Un chauffeur, cité par le journal Vedomosti, raconte ainsi qu’on leur avait annoncé des heures supplémentaires de travail, et que finalement, ils ont trois jours de congé par semaine...
Une première explication réside dans la difficulté d’accès au site du complexe de ski de fond et de biathlon « Laura ». Depuis la vallée, il faut compter une heure de train. Puis, il faut encore prendre un téléphérique et, enfin, une navette. Plus de deux heures de trajet au total.
Objectif : 1,5 millions de visiteurs
Depuis ce dimanche matin, à la gare, une armée de volontaires, mégaphone en main, tentent d’aider et de diriger les spectateurs au mieux. Les problèmes d'organisation expliquent en effet, aussi, que les premières épreuves de patinage artistique aient eu lieu devant des tribunes incomplètes. Par ailleurs, les quotas de tickets achetés par les différents comités olympiques étrangers, n’ont pas toujours trouvés preneurs.
► A (RE)ECOUTER : Le scandale des Jeux olympiques de Sotchi (émission C'est pas du vent du samedi 8 février)
Il reste donc des places, et ce sont souvent les plus chères. Les billets coûtent de 11 euros à 750 euros, en fonction des épreuves et des emplacements. Il semble également que certains invités préfèrent rester sur les bords de mer où la météo est très clémente. Les organisateurs attendaient un million et demi de visiteurs sur toute la durée des jeux. Il faudra attendre la fin des JO pour savoir si l'objectif est atteint.