Autre président, autre pape. La donne n'est pas la même qu'en 2007 quand Nicolas Sarkozy était venu au Vatican savourer son titre de chanoine du Latran. François Hollande lui n'aime guère parler de religion, autant par pudeur voire indifférence que par calcul politique afin de ne pas heurter l'aile anticléricale du Parti socialiste.
C'est un pape devenu superstar mondiale et non le chef de l'Eglise catholique que le président François Hollande rencontre ce vendredi. Une visite d'Etat rendue envisageable par les prises de position radicales du pape latino sur les questions économiques et sociales.
L'international au centre des discussions
Mais le pape au discours social engagé n'en est pas moins un conservateur sur les questions familiales et sociétales. Sur le mariage gay, l'avortement et l'euthanasie, les orientations du gouvernement socialiste heurtent l'Eglise.
Ce sont donc les dossiers internationaux qui seront au cœur de cet entretien privé : la Syrie, le dossier israélo-palestinien, la paix en Afrique et l'environnement avec la grande conférence que la France doit accueillir fin 2015. Et sur cette question là, François Hollande a trouvé au Vatican un allié de poids.