Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss
Cette ségrégation avait été acceptée par le Conseil des universités, au nom du respect des convictions religieuses, mais aussi par l’union des étudiants. Un apartheid homme-femme, qui avait été mis en place lors d’une cinquantaine de conférences par des personnalités islamistes dans plus de 50 universités.
Les organisateurs se justifiaient par le slogan du gouvernement d’apartheid en Afrique du Sud, « Séparés, mais égaux », le slogan que Nelson Mandela n’avait jamais accepté.
Des étudiants avaient à chaque fois manifesté contre cette ségrégation, acceptée selon eux pour attirer les étudiants venant de pays musulmans qui payent des droits d’inscription très élevés.
Ségrégation inacceptable
Le Premier ministre David Cameron dit aujourd’hui que cette ségrégation est inacceptable. Il promet une loi pour l’interdire si les universités ne changent pas leur règlement.
Les interventions d’orateurs ségrégationnistes sont pour le moment suspendues, mais les autorités universitaires demandent une clarification à la Commission des droits de l’homme et menacent de porter l’affaire devant la justice.