Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Malgrè un déploiement très important de forces de l'ordre dans la capitale italienne, plus de 4 000 hommes en uniforme et des centaines en civil, des casseurs sont parvenus à s'infiltrer parmi les manifestants et ont provoqué des incidents violents notamment à hauteur du ministère de l'Economie.
Mais les manifestants, venus de diverses régions de la péninsule, voulaient défiler de manière pacifique. Il y avait des opposants au projet de TGV Lyon-Turin, des représentants de mouvements engagés dans la défense du droit au logement, du droit des immigrés, ou encore dans la défense de l'école ou de la santé publique.
« Nous vivons dans une situation où c'est le pouvoir économique qui domine tout, explique Lauriana, enseignante de latin et grec. Et il a ses points de référence au sein du pouvoir politique qui, lui, est toujours plus lié aux intérêts du grand capital. On n'a plus d'espoir ».
De fait, l'Italie ne parvient pas à sortir de la récession. Le taux de chômage atteint 12,2% de la population active, un taux jamais atteint depuis 1992.
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Portugal
La Confédération générale des travailleurs portugaise (CGTP) avait organisé des rassemblements à Lisbonne et Porto pour protester contre le budget d'austérité.
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