Pour Vladimir Poutine, les militants de Greanpeace sont dans leur tort, ils ont enfreint le droit international. Cependant, « il est absolument clair que ce ne sont pas des pirates » a déclaré le président russe lors d’un forum sur l’Arctique, dans le grand nord.
Cette déclaration devrait rassurer les 30 membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise, placés en garde à vue pour 48h. En général, l’avis publiquement exprimé de Poutine sur un incident aussi médiatique vaut mot d’ordre pour la justice.
Actuellement, une enquête est déjà en cours pour « piraterie en groupe organisé ». Les représentants de l’ONG encourent 15 ans de prison. Mais après les propos de Poutine, le comité d’enquête devrait requalifier l’affaire.
Poutine a néanmoins justifié les méthodes musclées de gardes-côtes : ils ne savaient pas qui tentait de s’emparer de la plateforme sous couvert de Greenpeace. « Sur fond des évènements sanglants au Kenya, ça aurait pu être n’importe quoi », a ajouté Poutine. Et tant pis si l’action de Greenpeace a eu lieu trois jours avant la prise d’otage de Nairobi.