Après le sommet au Mexique, en juin 2012, dominé par la crise de l'Euro, les chefs d'Etat et hauts responsables financiers des pays riches et émergents devraient plancher à Saint-Pétersbourg sur les moyens à mettre en oeuvre pour relancer la croissance et les échanges commerciaux en berne, et lutter contre les fonds spéculatifs.
Et ce sont les BRICS, les principaux pays émergents comme le Brésil, l'Inde ou encore l'Afrique du Sud, qui entendent peser sur ces questions.
Mais la crise financière risque de se retrouver occultée par les tensions sur la Syrie. Le gouvernement américain est en pleine campagne, pour rallier le maximum de voix favorables auprès du Congrès à sa résolution prônant des frappes militaires limitées contre le régime de Bachar el-Assad, après les attaques à l'arme chimique le 21 août dernier, imputées aux forces syriennes.
Obama va sans doute profiter de ce sommet économique pour tenter d'obtenir le soutien d'autres pays à sa position. Une position radicalement opposée à celle du président russe qui demande des preuves et affiche son soutien au régime syrien.
Vladimir Poutine a d'ailleurs déclaré qu'il fallait profiter du G20 pour discuter de la Syrie, même si aucune discussion bilatérale n'est prévue entre les présidents américain et russe.