Déjà Benjamin Franklin en 1784 proposait d'instaurer une heure d'été afin d'économiser les combustibles que l'on utilisait à l'époque pour s'éclairer : huile, bois et pétrole.
En France, cette disposition a été en vigueur de 1917 à 1945 afin de consommer moins d'électricité. Et c'est dans ce but également qu'elle a été reprise en 1975, après le premier choc pétrolier et l'envolée du prix de l'or noir.
En 1996, l'Agence pour les économies d'énergie, l'Ademe, évaluait les gains ainsi réalisés à près de 0,3% de la consommation française d'électricité. Ces gains n'étaient plus que de 0,1% en 2009, avec l'adoption des lampes à basse consommation et des LED.
Toutefois, cela représente encore 440 GWh d'éclairage en moins, soit la consommation d’environ 800 000 ménages. Et, relève le ministère de l'Ecologie, du développement durable et de l'énergie, la France évite par ce moyen l’émission de 44 000 tonnes de CO2.
En 2030, la réduction globale des émissions dues au changement d’heure pourrait même atteindre 70 000 à 100 000 tonnes de CO2.