« L'énergie nucléaire doit-elle se développer par l'édification d'une nouvelle centrale atomique ? » C'est la question à laquelle les Bulgares étaient invités à répondre ce 27 janvier. Une question sans doute trop technique et trop complexe pour mobiliser les quelque 4,5 millions d'électeurs.
Le projet de construction d'une centrale à Béléné, dans le Nord, date de 1987. L'actuel gouvernement conservateur s'y oppose, en raison de son coût, qu'il juge trop élevé. Nationalistes et socialistes, au contraire, le soutiennent. Ils affirment qu'une nouvelle centrale permettrait de développer de nouvelles technologies, de créer des emplois et de favoriser l'indépendance énergétique du pays.
Invités à trancher ce débat, les Bulgares ont eu du mal à se faire une idée claire tant sur le coût réel de ce projet que sur son impact sur le marché de l'énergie, ce qui explique sans doute la participation très faible à ce premier référendum de l'ère post-communiste.
Ceux qui ont bravé tempêtes de neige et verglas et qui sont allés participer au scrutin se sont toutefois massivement prononcés en faveur du nucléaire. Les premières estimations indiquaient que 60% des votants avaient répondu « oui » à la question posée.