Zsolt Bayer n’en est pas à son premier essai en matière de racisme et de xénophobie. A plusieurs reprises, il s’est tristement distingué par ses propos antisémites, en publiant par exemple un article contre les Juifs hongrois, où il affirmait qu’ils « mouchaient leurs nez dans les piscines » du pays.
Cette fois, il a traité les Roms d’« animaux tziganes » qui n’étaient pas dignes de vivre comme des êtres humains, car ils « faisaient leurs besoins où ils voulaient ». Et ce n’est pas tout. Selon Bayer, une bonne partie des Roms serait des « assassins » qu’il faudrait tout simplement « éliminer ».
Vision du monde tsigane qui a suscité l’indignation même parmi les dirigeants du Fidesz, le parti au pouvoir que Zsolt Bayer a contribué à créer. Le ministre de la Justice et de l’Administration, Tibor Navracsics, n’a pas hésité à déclarer sèchement à la télévision que l’auteur des attaques infâmes contre les Roms n’avait plus « sa place » au sein du Fidesz.
Face à l’ampleur de l’indignation, l’opposition appelle à « une action commune des démocrates de gauche et de droite » pour défendre les valeurs de base.