Quand certains s’inquiètent de la protection de leur vie privée sur la Toile et des possibilités d’être traqués, d’autres militent et s’engagent pour construire un internet sans publicité intempestive et font en sorte que les internautes soient moins observés, voire traqués par des cookies non sollicités.
Depuis 2005, par exemple, AdBlock Plus met tout en œuvre pour bloquer les publicités qui s’incrustent dans les navigateurs. A l’origine, il s’agissait d’un programme élaboré par un développeur allemand, mais l’altruiste hobby est devenu le cœur de métier d'une entreprise de onze personnes basée à Cologne et dorénavant forte du soutien d’une communauté internationale de développeurs disséminés dans le monde. Dernier développement et mise à jour pour cette extension pour navigateurs : bloquer les usages intrusifs des boutons « j’aime » utilisés par le réseau social Facebook.
Et selon Till Faida, Facebook n’aura pas grand-chose à dire face à cette extension qui redonne le droit à l’internaute de contrôler sa vie. En sachant que, même lorsqu’on surfe sur d’autres sites, Facebook peut continuer à nous traquer.
La méthode d’AdBlock Plus permet également de bloquer les scripts, Google analytics ou autres, qui se déclenchent lors d’un surf sur internet. Et même si la société rencontre parfois des problèmes face aux annonceurs bloqués par ce programme, elle se retrouve paradoxalement en partie financièrement aidée par des publicitaires. Car, comme l’explique son cofondateur, AdBlock Plus milite pour un internet plus propre et non pas sans publicité. Le choix est donné à l’internaute, par l’intermédiaire d’une liste blanche (liste d’annonceurs défendus par AdBlock Plus), mais aussi avec des projets de contrôle plus fin à la base et toujours avec l’aide d’une communauté de développeurs vigilants.
L'extension a été pensée en 2005 en Allemagne et a, depuis, bien évolué…
Till Faida décrit les développements futurs pour cette extension…