Selon le général Serguei Karakaev, le nouveau missile pourra faire face à n'importe quel système de défense anti-missile. Le commandant des forces stratégiques russes précise qu'il s'agira d'un engin d'une centaine de tonnes, pouvant couvrir presque tout les points de la planète, et appelé à compléter les missiles actuels, de la famille Topol et Boulava, utilisables à partir de rampes mobiles ou de sous-marins.
Il souligne enfin que le missile a été fabriqué en tirant profit des technologies existantes, afin de réduire les délais et le coût de développement. Un tir d'essai a été réalisé le 24 octobre. Fin mai, une autre expérimentation comparable avait été menée. Depuis longtemps, les ingénieurs russes, cherchent à développer des misiles et des têtes nucléaires suivant des trajectoires aléatoires, dites évasives, afin de compliquer la détection par les radars et les interceptions par les systèmes de défense occidentales.
C'est précisement l'un de ces radars, radar mobile d'alerte avancé (AN-TPY2), qui est installé à Kurecik, dans la province de Malatya, dans centre-est de la Turquie.